Fin mars, l'ACCA de Saint Julia organise un repas annuel ouvert à tous.
Le GIC de l'AUTA
Ce Groupement d'Intérêt Cynégétique œuvre, depuis 12 ans, en faveur de la perdrix rouge par des aménagements de haies, la restauration de mares, la mise en place de jachères, d'agrainoir, ou encore la maîtrise des prélèvements. Cynégétique signifie “qui se rapporte à la chasse”. NB : Un Groupement d'Intérêt Cynégétique a pour but la gestion en commun d'une ou plusieurs espèces de faune sauvage sur plusieurs communes (9 ACCA pour le GIC de l'Auta).
Le GIC de l'AUTA, représenté par son président, Christian Poussac de Saint Julia, a été récompensé en 2017 par le Conseil Régional Occitanie pour les actions des chasseurs en faveur de la biodiversité.
Un agrainoir, comme celui ci-contre à en Pégéni, contient eau et grains, pour aider le gibier à survivre.
Chaque chasseur reçoit pour chaque espèce chassée, un quota matérialisé par des vignettes qu'il doit coller sur chaque prise, dès qu'il la prélève.
Les quotas sont fixés nationalement et localement. Les limites sont aussi individuelles car la plupart des chasseurs n'utilisent pas tout leur quota.
Le garde chasse est Yvan LASSALLE, de Castelnaudary.
Recensement de la faune, quotas
Chaque année des opérations de comptage sont organisées, de façon variable selon les espèces.
Par exemple pour les perdrix, le comptage des couples au chant consiste à émettre un cri que ces oiseaux prendront pour un mâle, en se plaçant successivement en 4 points identiques d'une année sur l'autre, au lever du soleil. Le mâle répond aussitôt pour écarter l'intrus de son territoire. On décompte ainsi la présence des couples de perdrix à chaque endroit. Aujourd'hui les comptages montrent que la population de perdrix est remontée à 7 couples / 100 hectares. Ces résultats ont été obtenus par des mesures de préservation, notamment celles du GIC de l'AUTA, de façon naturelle, sans aucun lâcher de perdrix. Les quotas sont actuellement de 4 perdrix par an pour chaque chasseur. On compte aussi, de juillet à septembre les compagnies de perdrix : on a observé en 2020 en moyenne 5 petits par couvée.
Des comptages nocturnes pour les lièvres, sont aussi réalisés sur un circuit identifié de 24 km, la nuit en janvier, avec une autorisation de la DDT (Direction Départementale des territoires), et du matériel spécial fournis par la fédération de chasse. Ces comptages incluent au passage, d'autres espèces, et arrivent aux chiffres suivants pour 2020 : 74 lièvres, 9 chevreuils, 14 renards.
Les chevreuils ont une population en augmentation, les quotas de chasse ne sont pas tous utilisés. Les comptages en pointent 9 sur le circuit officiel, mais Christian Poussac en connait bien davantage sur l'ensemble de la commune.
Il peut arriver qu'en cas de surpopulation (chevreuils, sangliers), et de dégâts sur les cultures, on demande aux chasseurs des battues de régulation.
Pour les faisans les résultats sont mitigés, on a lâché 80 faisans, mais on n'en a chassé que 19, car l'espèce se maintient difficilement et ils restent rares.
Les lièvres sont limités à 4 prises par an et par chasseur, mais ce chiffre peut être augmenté les années de surpopulation.
Les corneilles sont aussi en grand nombre et causent des dégâts dans les cultures, mais peu de battues sont organisées, car les colonies de corneilles se mélangent avec quelques rares choucas qui sont eux protégés et qu'il faut éviter de chasser.
Les lièvres sont habituellement plus gros que les lapins, avec des oreilles et des pattes plus longues, et aussi de plus gros pieds. Ils sont aussi plus rapides; le lièvre peut courir jusqu'à 64 km/h, tandis que le lapin n'atteint que 29 km/h.